Tu n’es pas assez sur des pieds. Pourtant dans Crozon il est si facile de cheminer à pieds.
La presqu’île est aussi une île. Et sur une ile le plus répandu des véhicules demeure ses deux pieds et pour convoyer sa charrette à bras.
L’exemple pris dans notre saison 1 est le carrefour de la gendarmerie. Le centre-ville n’est pas loin hier, aujourd’hui et demain. Sauf que la centaine de mètres à faire le long du boulevard de Pralognan la Vanoise ressemble à une randonnée sur le chemin des douaniers, très rude mais sans le paysage.
Pour se faire, l’idée est de coupler les vélos et les piétons en les séparant bien de la chaussée par des talus laissées aux bruyères et ajoncs. Le gain est aussi économique car avec peu d’entretien.
La période la plus propice pour marcher demeure la période des vacances. Crozon est la ville idéale pour cela. Spontanément et pas uniquement sur le chemin des douaniers, les GR pourraient passer par l’ancienne de voies de chemin de fer.
La condition à cet engouement demeure l’atmosphère favorable que le marcheur perçoit.
L’idée est de retrouver les paysages même en milieu urbain de l’atmosphère marin. La plantation de pins, les bruyères, les ajoncs, le minéral (sables ou galet), peuvent réinvestir la ville.
Le piéton a une appréhension plus fine de son cheminement car plus lente. Il aspire à faire étape plus souvent. Il aime à se repérer, car tout erreur de sa part l’amène à faire beaucoup de pas en plus.
Il se trouve que le rond-point de la gendarmerie ou « porte du couchant » regroupe plusieurs activités, notamment un restaurant. La transformation d’aire d’autoroute en un endroit convivial à l’échelle du piéton est souhaitable. Débordons sur l’extérieur selon la saison, et retrouvons l’atmosphère chaleureuse du pub à d’autre moment.
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