3 rue des Ecoles - 29160 Crozon - 06 10 64 27 31 philippegravier-architecte@orange.fr

A Crozon nous assistons à un paradoxe.

 

Le PLU vient d’être invalidé, du fait du non-respect dans les « villages » classés de la loi littorale.

 

Au même moment à l’assemblée nationale la loi littorale est « détricotée » pour les mêmes motifs.

 

Tout cela est navrant. Je rappellerai que chaque cas est unique, que l’architecte est là pour envisager chacun de ceux-là.

 

La ville de Nantes a depuis longtemps inversé le processus dans son PLU.

 

Cette agglomération fonctionne en volume autorisé à bâtir et aux alignements ou pas à respecter. Ainsi elle obtient une cohérence de volume bâti, des alignements selon les rues et une unité de volume selon les ilots.

 

Pourquoi ne pas faire la même chose à Crozon. Chaque village ou hameau serait analysé, le bâti existant expertisé, et les possibilités de étendre défini en termes de volume. Tant pour l’existant que pour les extensions, ce ne serait plus des pourcentages qui dicteraient leurs exigences.

 

Pour l’existant comme pour le projeté chacun serait les règles à appliquer.

 

Pour finir de convaincre, je vous propose un cas d’école.

 

Le village de la Pallue et son bâti en majorité récent et dispersé et le village de Menezguez avec sa rue centrale et ses maisons basses de pierres collées les unes aux autres.

 

Ces deux villages doivent répondre aux mêmes règles aujourd’hui, alors que la réponse à apporter est différente.